Trading-card #43/44

Posted by | Posted in PROMO | Posted on 10-07-2010

Baby Bruce… A peine âgé de quelques heures et déjà une bête assoiffée de sang! 3 mètres (10 feets) de terreur, aux dents aiguisées comme des lames de rasoirs et déjà capable d’ atteindre la vitesse vertigineuse de 60km/H (à en croire la scène où il attaque Mike et Kathryn)… Une merveilleuse machine à tuer dont la durée de vie en captivité frise le ridicule soit dit en passant. Quoi qu’ il en soit, Topps nous offre une fois de plus l’ occasion de profiter d’ un cliché particulièrement excitant déjà aperçu dans les dossiers de presse US et japonais. 

On regrettera cependant le texte qui, en dehors du faît qu’ il dévoile sans scrupule la fin du film, n’ a aucun rapport avec l’ illustration… Visiblement, une sale habitude chez les gens de la compagnie Topps. Sachez qu’ il existe plusieurs images de Baby Bruce lors de la scène dite de la capture nocturne dont certaines ne figurent pas dans le long-métrage de Joe Alves. Vous aurez la chance de les découvrir (pour la plupart d’ entre vous) dès la rentrée.

Avec ou sans lunettes anaglyphes, nulle trace d’ E.T au verso. Deux ou trois dents, de la chair, du sang et quelques morceaux de Philip FitzRoyce tout au mieux… En tout cas, heureusement que nos deux héros ont pris soin de se mettre rapidement à l’ abri car avec la déflagration d’ une grenade sous l’ eau, on aurait largement pu les ajouter à la liste des victimes du grand requin blanc…

Bruce III plus fort qu’ E.T

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 10-07-2010

En consultant The Book of Useless Information de Noel Botham (daté de 2006), vous aurez la chance d’ apprendre que le vilain E.T de l’ ami Spielberg fait une apparition à l’ écran dans nos Dents de la mer 3.

« In the 1983 film Jaws 3D, the shark blows up. Some of the shark guts were stuffed E.T dolls being sold at the time. »

Un easter-egg dont peu de fans de Jaws et d’ E.T semblent être au courant… Pourtant, en jouant de la télécommande, on peut distinguer assez facilement la silhouette si particulière du « bébé » de Carlo Rambaldi qui apparait pas moins de deux fois lors de cette séquence.

Plus perturbant est la présence, parmi les bouts de cartilages et autres organes, de deux horribles excroissances aux formes phalliques dont la décence m’ interdit d’ en diffuser la moindre photographie… Prions ensemble pour qu’ il soit question de l’ index d’ ET et pas du membre malade d’ un technicien de PSE. En tout cas, en terme  de subversion, on est pas très loin de l’ oeuvre de  Tyler Durden dans Fight Club! On termine en rappelant que des représentants de la planète d’ origine d’ E.T apparaissent au sénat de Coruscant dans l’ indispensable Episode I de Star Wars. C’ est toujours plus glorieux qu’ au fond de l’ estomac d’ un grand blanc.

Coupure presse (12 aout 1982)

Posted by | Posted in PRESSE | Posted on 07-07-2010

Ces coupures presse d’ époque demeurent de fantastiques sources d’ informations pour l’ ensemble des fans que nous sommes. En témoigne cet article daté du 12 aout 1982 et paru dans le journal local floridien, le Gainesville Sun qui nous annonce fièrement que le nouveau Jaws sera presque entièrement filmé à Orlando (entre 85 et 90%) pendant près de 6 semaines . Le reste du long-métrage serait mis en boite au Sea World de San Diego mais aussi en pleine mer (comme pour la séquence de la pyramide humaine au début du film)… Dans The Montreal Gazette publié le lendemain, Dick Howard, alors vice-président du parc, déclare que le script de ce troisième Dents de la mer a été intégralement supervisé par les officiels afin de s’ assurer que les informations liées à la vie marine étaient techniquement exactes. Il le décrit alors comme « effrayant« …

People Weekly #30 (25 juillet 1983)

Posted by | Posted in PRESSE | Posted on 02-07-2010

Fondé en 1974 par Dick Durell et Matthew Maynard, People Weekly (désormais People) est comme son nom l’ indique le genre de presse hebdomadaire que l’ on retrouverait plus volontier dans les salles d’ attentes des dentistes que dans les cartons d’ un collectionneur cinéphage. Et pourtant comment résister à la tentation de se procurer ce numéro datant du 25 juillet 1983 qui nous offre en couverture un John Travolta piqué aux hormones pour les besoins du Staying Alive de Sylvester Stallone ? Sans parler de ces 3 pages noir et blanc entièrement consacrées à la fièvre 3D qui venait à peine de s’emparer d’ Hollywood… Un article que l’on jugera au mieux comme baclé qui coïncide bien évidemment avec la sortie en salles du film évènement de Joe Alves.

Affublé d’une paire de lunettes 3D ressemblant vaguement aux exemplaires distribués lors des séances du film, notre requin préféré se paie le luxe de s’ afficher sur une double page à l’instar de la pin-up du mois. Pourtant ce magnifique carcharodon carcharias aux dents particulièrement aiguisées n’ apparait à aucun moment du film. Et pour cause, ce monstre n’ est qu’un modèle d’ exposition installé au Sea World d’ Orlando pendant le tournage. Un monstre que nous retrouverons très bientôt à la une de votre site favori.

Comme on pouvait s’en douter, le travail de la journaliste Susan Champlin offre la part belle à deux des principaux responsables de Jaws 3D soit le specialiste de la photographie 3D Chris Condon et le producteur Rupert Hitzig. A quelques jours de la sortie nationale, ce dernier avoue même que ce troisième Dents de la mer aurait pu être encore meilleur: « We could use another year on the film. If we did it over again it could be fantastic. Right now, it’s only very good.  » Des déclarations qui sonnent malheureusement comme un aveu d’ échec et qui ne rassuront pas le sceptique Arthur Knight (critique de cinéma décédé en 1991): « I haven’t seen Jaws 3-D yet, but I have my doubts. Universal isn’t screening it until the day of the opening. They claim they don’t have the proper equipment. I think if they had a good deal of confidence in the movie, they’d find the facilities to show it. » Notons pour terminer, cette phrase de notre ami Rupert qui pourrait parfaitement résumer le spectacle que nous offre ce nouvel opus: « The shark can come through the screen and take a bite out of your posterior. »  Toute une promesse…

Trading-card #42/44

Posted by | Posted in PROMO | Posted on 30-06-2010

« Romain, je trouve que ce mois de juin a été particulièrement pauvre en terme de mises à jour. Et j’ai bien peur qu’ un tel ralentissement puisse être annonciateur d’ une fin soudaine et brutale de cet excellent site. Pourrais-tu me rassurer ? » Juin a effectivement été catastrophique. La faute à Ribery, Evra et bien évidemment cette chaleur infernal qui rend mon travail nettement plus compliqué. Autant dire qu’ à l’ instar de la magnifique Bess Armstrong qui illustre cette nouvelle trading-card, je me verrai bien en train de barboter dans les eaux chaudes d’ un petit lagon mais revenons plutôt à notre sujet. Contrairement à ce qu’ affirme le texte de présentation, cette photographie promotionnelle a été prise lors du tournage de la scène de la capture nocturne soit le seul moment du film où le docteur Morgan porte sa combinaison en cote de maille.

Soulignons que cet accessoire a été conceptualisé en 1979 par le couple Ron et Valérie Taylor, célèbre pour leurs nombreux films consacrés aux requins et leur participation à Jaws premier du nom. Si vous souhaitez en savoir plus sur cette tenue à l’influence médiévale particulièrement prononcée (dont la fabrication avait coûtée 2000 dollars à l’ époque), je ne peux que vous inviter à visionner leur court métrage en 16mm Operation Shark Bite (1982) dont plusieurs minutes sont visibles dans le making-of Sharks don’t die (qui, rappelons-le, nous montre Bess Armstrong en plein essayage).

Le verso de cette nouvelle carte contient un visuel anaglyphe de la scène de destruction de la salle de contrôle assez proche de ce qu’ on a la chance de voir dans le film de Joe Alves. Reconnaissons tout de même que ce dernier se montre plus frileux que les illustrateurs de Topps sur les explosions et autres effets pyrotechniques… Terminons enfin avec la présence plutôt curieuse d’ un Mike Brody au centre, légèrement vêtu d’ une chemisette alors qu’ il devrait porter une combinaison de plongée… Dans cet état, on se demande bien comment il va pouvoir tenir pendant toute la séquence finale…

Le réservoir Jaws 3D (partie 3/4)

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 25-06-2010

L’ un des rares problèmes concernant le réservoir Jaws 3D a longuement été abordé dans les notes de productions (disponibles sur l’ensemble des dossiers de presse) par le réalisateur de la seconde équipe et producteur Rupert Hitzig : « It was when we brought in our first so-called experts that we made our first mistake. A firm specializing in filtration systems sold us three high-powered stainless steel pumps that couldn’ t filter my bathtub. You couldn’ t see your hand in front of your face.  » Particulièrement gênant pour des prises de vues sous-marines.

Déjà profondément atteints par les difficultés inhérentes à l’ utilisation du relief, Joe Alves et ses hommes se voient donc contraints d’ attendre une intervention divine  » At the eleventh hour, there was a miracle. A company in the area heard about our problem and called to say that they had a set of filters we could use free of charge. The sophisticated filters had been a disaster, but the simple system worked beautifully. No one has yet figured out why. » … Le tournage dans le shSHSHARK TANK débute donc au mois d’ octobre 82 sans le moindre retard sur le planning et après seulement 6 semaines de travaux.

En dehors d’ une bâche recouvrant le réservoir emportée par une tempête, tout se passe sans le moindre ennui. Il faut admettre que l’environnement crée spécialement pour l’occasion offre des conditions de travail excellentes: « The lighting problem was helped a great deal by the fact we were so well set up. We had a video tap built into the housing for the 3D camera. So Roy Arbogast and I would sit outside of the tank and watch through a port and through a video monitor that would show us exactly what the camera was getting. We also had an underwater speaker system that allowed me to communicate with the underwater crew. » déclare Joe Alves au magazine Fangoria. La présence d’ un sas parfaitement étanche permet même aux acteurs et techniciens de lui répondre de façon claire et distincte. On est bien  loin du tournage commando en pleine mer des deux premiers volets.

Trading-card #41/44

Posted by | Posted in PROMO | Posted on 21-06-2010

Avec cette 41ème trading-card Jaws 3D, je vous invite à aborder le cas d’ Ethel (une des techniciennes de la salle de contrôle) magistralement interprété par la trop rare  Lisa Maurer . Avant de revêtir sa plus belle chemisette, Lisa s’ était déjà illustrée en tant que chef des Lizzies dans l’ inoubliable Warriors de Walter Hill (coiffée d’ une coupe afro à rendre jaloux la Pam Grier de la grande époque). Puis c’est dans le Hollywood Vice Squad de la très Punk Penelope Spheeris qu’ on la retrouve en 1986 dans le rôle d’ une jeune prostitué. Changement de registre, donc, avec cette Ethel (à en croire le générique) disciplinée, polie, imperturbable et appréciée de tous. Sauf que le fils Brody (et accessoirement Dennis Quaid) ne semble pas avoir été mis au courant du prénom de cette petite brune qu’ il rebaptise carrément lors de la scène finale:

Kathryn « The others… where are the others ?  »

Mike « Calvin made it! Lisa !  »

Alors, Lisa Ethel ou simple blooper ? Je vous laisse tirer vos propres conclusions…

Alors que le climax du film est unanimement considéré comme techniquement raté, saluons la performance des illustrateurs de la compagnie Topps qui se paient le luxe de faire presque aussi bien que les sociétés PSE et Praxis responsables des effets spéciaux sur le classique de Joe Alves avec à peine un feutre et deux pinceaux… A l’instar de son homologue sur grand écran, ce Bruce from Topps se montre particulièrement rigide au point de ressembler plus à une torpille qu’ à un requin blanc adulte.  Soulignons aussi  la présence au premier plan d’ un Calvin Bouchard étonnamment blanc bien loin de celui qu’ on apercevait au verso de la vignette #37. Une preuve de plus de l’absence de cohérence entre ces petits chef d’oeuvres stéréoscopiques.

Jaws 3D Teaser/trailer (1982)

Posted by | Posted in AUDIO/VIDEO | Posted on 11-06-2010

« Romain, je viens de passer plusieurs heures à visiter votre site et malgré mon extrême concentration je n’ai pas réussi à trouver la trace de la moindre bande-annonce. Je ne vous salue pas. » Le teaser/trailer de Jaws 3D demeure une énigme. En dehors de la date de sa mise en circulation (le 6 septembre 1982) et le nom de son narrateur (Percy Rodriguez), on ne sait que finalement peu de chose… Pour dégoter quelques informations, il faut donc se replonger dans la presse d’ époque comme avec cet exemplaire du New York Magazine .

Dans ce numéro daté du 16 décembre 1985 , la société d’ effets spéciaux R/Greenberg Associates- une compagnie basée sur la côte Est- se voit consacrer quelques pages sur ses principales activités qui concernent, entre autre, la publicité et les bandes annonces. Voilà ce que l’on peut y lire:  « (…) and turned out promotional trailers for Superman and Alien and one for Jaws 3D that Paula Silver, head of the company’s feature film promotion department, claims « convinced the studio to make the movie. » While shooting the opening scene in Florida, R/GA discovered that if the shark fin wasn’t exactly straight, it looked fake. The mechanical gizmo that was supposed to pull the fin toward the shore wasn’t doing the job, so the crew enlisted people on the beach to tow it in manually. » Une sympathique anecdote qui, malgré tout, ne saurait calmer notre soif de connaissances…

Le site fête son 200ème article !

Posted by | Posted in Contact/email, SITE NEWS | Posted on 10-06-2010

Qui aurait pu soupçonner qu’ en à peine 10 mois, le site www.jaws-3d.com afficherait pas moins de 200 articles au compteur? Il est vrai que je n’ai pas hésité un instant à jouer la carte du remplissage (accusé Topps, levez-vous) pour parvenir à un tel score mais bon… L’ essentiel est de continuer à faire vivre le mythe Jaws 3D et donner aux plus jeunes l’envie de découvrir ce classique du cinéma en relief pré-Avatar. Pour fêter dignement cet évènement, je vous offre une photographie des 7 acteurs principaux de ces Dents de la mer 3 . Un cliché dont John Putch a été le principal instigateur: « I staged this photo which ended up being one of the press shots and one of the 3d trading-cards. » .

Pour un complément d’ informations, je vous invite à relire le formidable article consacré à la Trading-Card #1 où je me permettais quelques remarques sur la présence injustifiée de la douce Lea Thompson. Je profite aussi de la place qu’ il me reste pour vous rappeler mon contact au cas où vous auriez besoin de me joindre (oui, Rupert, c’est à toi que je m’adresse…) neophyte.punk@gmail.com Merci à vous tous pour votre soutien et votre fidèlité…

Jaws 3-D VHD (japon/1986)

Posted by | Posted in AUDIO/VIDEO | Posted on 09-06-2010

« Romain, j’ai découvert ton site par l’intermédiaire d’un article dithyrambique paru sur lepost.fr et je souhaiterai savoir si le film est disponible dans son format 3D. Si oui, sur quel support?  » Près de 21 ans avant la sortie du célèbre DVD Sensio (qui aura fait la joie des plus fortunés d’entre nous) , CIC Vidéo donnait au  public japonais une chance unique de visionner sur son poste de télévision le dernier volet de la trilogie Jaws dans sa glorieuse 3D. Cette prouesse technique est à mettre à l’actif de la Japanese Victor Company qui en 1985 incorpore un décodeur à certaines de ses platines VHD permettant de recréer un relief convaincant par le biais de lunettes à cristaux liquides. Le nom de ce procédé qui conserve malgré l’apparition récente de TV 3D un nombre assez impressionnant de supporters:  le Field-Sequential 3D.

D ‘un point de vue purement esthétique, peu de choses séparent le VHD de Jaws 3D du Laserdisc NTSC sorti sur l’ archipel  la même année. La ressemblance entre les deux objets est particulièrement troublante et pourrait témoigner d’ une certaine paresse de la part des responsables de CIC (coloris, logo, choix du matériel au verso…) . La plus injustifiable des similitudes reste cependant la présence de la tagline alternative « reaching new depths of terror » généralement utilisée pour l’exploitation des copies 2D. Comme la plupart des disques en provenance du Japon, celui-ci est accompagné d’ un Obi. Un examen complet de cette ceinture orange nous permet de souligner l’   existence (dans la même collection) d’un VHD à la gloire du Friday the 13th part 3 réalisé par Steve House Miner en 1982. Rappelons que ce Meurtres en trois dimensions (son titre VF) est récemment ressorti en Blu-Ray et que son relief s’avère finalement moins bon que sur la copie Victor

Les Dents de la mer 3 s’étend en VHD sur 2 disques et 4 faces de respectivement 28, 19, 22 et 28 minutes rendant l’immersion un peu laborieuse (on se souvient tous de Titanic en LD pal) . Comme pour les CED, ces disques vidéo sont contenus dans des boitiers plastiques aux allures de disquettes géantes dont l’ intérêt est de limiter au maximum les manipulations intempestives (et les traces de doigts…). A cela, la société JVC adjoint une mini-affiche au format A3 imprimée en noir et blanc qui, une fois dépliée, laisse apparaitre des biographies succinctes de Joe Alves, Dennis Quaid, Bess Armstrong, Simon MacCorkindale et Louis Gosset (sic) Jr et quelques notes de productions. Le tout richement illustré par de somptueuses photographies malheureusement déjà utilisées au dos du disque…

Appartenant définitivement à la liste des raretés estampillées Jaws 3D, cette pièce réapparait de temps à autres sur les sites de ventes aux enchères et son prix dépasse la plupart du temps la barre des 100 dollars. Avec son format respecté, sa piste audio Stereo Dolby Surround et ses sous-titres japonais, le VHD Jaws 3-D justifie pleinement cet investissement. Encore faut-il posséder une platine compatible 3D en état de marche. Dans le cas contraire, il faudra multiplier l’ addition au minimum par 10… Sachez tout de même qu’ un transfert VHS de cette copie est apparu à la fin des années 90 suivi un peu plus tard d’un DVD+R permettant, grâce à des LCD Shutter Glasses et un décodeur, d’ avoir une tête de mérou en lévitation dans le salon… Un plaisir qui ne se refuse pas. Merci à mon dealer japonais (qui se reconnaitra) pour cette petite merveille…