Jaws 3D: des plans non finalisés

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 05-10-2010

Peu d’ observateurs ont noté que le DVD de la version plate de Jaws 3D offrait quelques modifications par rapport à la copie 35mm (et autres VHS). Mais malgré toute la bonne volonté d’ Universal, ces changements, qui concernent deux plans non finalisés de visiteurs se déplaçant dans les tunnels de l’ Undersea Kingdom, n’ empêchent en rien la séquence de sombrer dans le ridicule pour ne pas dire dans le Z. Inutile donc de vous préciser qu’on est plus dans le vulgaire camouflage que dans un vrai travail de passionnés… Comme chacun sait, Jaws 3D est le premier long-métrage a abandonner le blue screen au profit d’ un tournage sur fond vert. Une décision liée à la fois à la volonté de la part de la production d’ utiliser la vidéo (Electronic Compositing comme l’avait baptisé Chuck Comiski) et aux risques de conflit entre la couleur bleue et certains éléments (eau, bulles…).

« We thought green screen compositing was possible, theoretically although the problem had never arisen before » déclara le spécialiste des effets spéciaux Robert Blalack (Praxis) .  « After all, the theory is that you can use any one of the three primaries: red, green or blue. Unfortunately Eastman Kodak’s camera negative is grainy in the blue emulsion layer, and because green screen requires a color-difference separation which uses a blue exposure, you cannot get around the grain problems. To my knowledge, no one has ever used it as a production technique before now« . Un Green Screen qui rend tellement fière la production qu’ elle décide de lui consacrer deux plans dans le montage final !

Pire, le spectateur peut même se délecter des recoins du plateau où la scène a été tournée! Certainement rongée par la culpabilité, Universal décide tardivement de revoir la colorimétrie pour la sortie DVD. Le vert disparait donc au profit d’ un bleue turquoise incroyablement laid qui ne trompera personne. Mais les raisons de la présence à l’ écran de plans non finalisés restent énigmatiques et surtout inadmissibles pour une production à 18 millions de dollars… Sans vouloir aborder le scandale Landsburg/PSE/Praxis (qui fera l’ objet d’ un dossier plus conséquent), on peut tout de même citer le fondateur de la société PSE, Chuck Comiski, qui, lors d’ un entretien avec le journaliste David J. Hogan se laissa aller à quelques confidences:

« Lansburg pulled the plug on electronic compositing the very day that shot was schreduled to be completed. When that scene was shot, it was with a combination of a rear-lit screen and front-lit cloth. We told them at the time that it would be a real bitch to pull a film optical because the level of green are drastically different. » Plus perturbant est la déclaration de Mitch Katlin de Praxis qui affirmait dans les pages du magazine Cinefantastique que sa société avait bel et bien complété le plan composite et, par conséquent, il ne pouvait expliquer son absence à l’ écran.

Les quelques rares traces de cette séquence restent ces storyboards de PSE qui donnent une impression très nette de ce que la scène aurait pu donner. On peut y lire que 4 éléments devaient composer le plan: la scène Live action (tournée le 10 décembre 1982), des bulles, la salle de contrôle et bien évidemment la star du film! Une star qui, selon les indices que nous offre ce document, aurait probablement été représentée par le stop-motion shark de Ted Rae (celui de la scène finale qui donne aux spectateurs l’ impression que Bruce III fait plus de 20 mètres de long). Quoi qu’ il en soit, on aurait de loin préféré une séquence à effets spéciaux (même ratés) que cet insignifiant écran vert… Gageons que le prochain Blu-ray cédera à la mode du révisionnisme cinématographique (gloire à toi George Lucas) et qu’ une bonne âme usera de son talent pour mettre fin à plus de 27 ans de frustration… Croisons les doigts ou prions mes frères.

L’influence d’Alan Landsburg sur Jaws 3-D

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 01-10-2010

De temps en temps, ma motivation pour ce site s’ évapore… Entre l’ absence d’ actualités, le manque cruel d’ informations et le refus de la part des principaux responsables de participer à ce formidable outil de propagande, quoi de plus normal? Mais vos récents e-mails m’ ont convaincu de ne pas baisser les bras… Reprenons donc en douceur avec un sujet particulièrement intéressant et qui fait encore débat chez la plupart des fans: l’ influence d’ Alan William Landsburg sur le troisième volet de Jaws… Producteur de plus de 2000 heures de programmes pour la  télévision, Alan a su, tout au long de sa carrière, s’ entourer des meilleurs artisans de la petite lucarne. Rien d’ étonnant donc à ce qu’ il fasse appel aux plus efficaces de ses collaborateurs lors de la mise en chantier de notre film préféré comme en témoigne la présence au générique des executifs Howard Lipstone (the Jayne Mansfield story/1980), Ed Horwitz (That’s incredible/1980), David R. Kappes (Bill/1981) ou encore le scénariste  Guerdon Trueblood (Tarantulas, the deadly cargo/ 1977)… Cette forte représentation d’ artistes issus du petit écran apporterait à Jaws 3D (selon une bonne partie de ses détracteurs) un rendu téléfilm très prononcé. Mais l’ empreinte d’ Alan Landsburg sur le film de Joe Alves ne se limite bien évidemment pas qu’à cela.

Quoi de plus normal que de voir le nom d’ Alan Landsburg attaché à un film se déroulant en grande partie dans le milieu aquatique et dont les principales stars du film sont un couple de dauphins et une famille mono-parentale à l’ appetit dévastateur? Riche de son expérience acquise dans le domaine du documentaire animalier (chiens, chats et chevaux) ou labellisé National Geographic, Alan se lance en 1968 dans la production de la première saison de « The undersea World of Jacques Cousteau » (qui comprend entre autre le très réputé épisode Sharks). De nombreux éléments du discours pro-écologiste de cette série (qui aura rythmé les dimanches après-midi pluvieux de nombreux français nés dans les années 80) sont distillés à travers Jaws 3D comme le besoin pour l’ homme de protéger l’ environnement, de cohabiter avec les autres espèces et d’ assurer leur survie.

Même le personnage d’ océanographe/aventurier Philip FitzRoyce peut être sérieusement envisagé comme un Darth Cousteau (spécialisé dans la mise à mort d’ animaux pour le plus grand bonheur des téléspectateurs) ayant troqué son bonnet rouge contre un chapeau. Un sentiment d’ ailleurs renforcé par les notes de productions d’ Universal, les interventions de Simon MacCorkindale et le script d’ aout 82. Mais la plupart des idées d’ Alan Landsburg (en dehors du concept de base et de la participation de Dennis Quaid) ne dépasseront pas le stade de la pré-production. Exit donc ces personnages mécaniques au milieu de vrais requins, l’ utilisation abusive de stock footage tirés du show That’s Incredible et la présence au générique de Mickey Rooney (un Emmy pour Bill, une production Landsburg de 1981). Malgré tout, Alan reste particulièrement influent et bon nombre de ses décisions se révèlent tout simplement désastreuses d’ un point de vue purement artistique. Les plus évidentes étant le refus d’ utiliser la musique de John Williams par souci d’ économie, l’ abandon du travail de PSE au profit de la société Praxis et surtout le remontage de dernière minute pour profiter d’ un nombre plus important de séances de cinéma… Une grave erreur puisqu’ avec ses 1h53, ce director’s cut donnait beaucoup plus de profondeur aux personnages et se montrait plus généreux en effet 3D… Mais que monsieur Landsburg se rassure, www.jaws-3d.com lui accorde toute la place qu’ il puisse souhaiter pour venir faire son mea culpa.

The Undersea Kingdom: l’ entrée principale

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 17-09-2010

Je n’ étonnerai personne en déclarant que le fictionnel Undersea kingdom conçu pour le film Jaws 3D est une pure merveille d’ architecture et  une formidable attraction (qui aura nécessité selon le scénario pas moins de 4 ans de construction pour un budget avoisinant les 34 millions de dollars). Et je ne crois pas me tromper en affirmant que vous êtes nombreux à souhaiter percer les mystères qui l’ entourent! Nous allons donc commencer notre parcours par ce qui me semble le plus judicieux: l’ entrée principale. Ce décor (à l’ influence Disney très prononcée et qui ne s’enfonce bien évidemment pas dans le lagon) a fait la joie des visiteurs du SeaWorld d’ Orlando pendant tout l’ automne 1982. On peut ainsi trouver sur la toile des photographies d’ époque de touristes posant devant cet entrée fictive. La plus connu est sans aucun doute celle mettant en scène le futur réalisateur Erik Hollander accompagné de sa famille.

Dans le film, l’ entrée principale apparait à deux reprises. La première, malgré ses quelques secondes de présence à l’ écran, nous offre l’ occasion de profiter des charmes de trois jeunes filles en short et de deux hôtesses d’ accueil déguisées en sirènes mais elle nous gratifie surtout du plus spectaculaire effet de relief de tout le long-métrage! Les plus observateurs auront quant à eux remarqué les aventuriers Philip FitzRoyce et Jack Tate à l’ arrière-plan en plein tournage! Nos deux dragons violets (je veux bien évidemment parler de ceux qui ornent la porte principale) refont une brève apparition lors de la conférence de presse menée par Leonard Glass à la suite des incidents ayant gangréné cette journée d’ inauguration.

Pour localiser, l’ entrée principale sur le plan du parc, cliquez ici.

Jaws 3 VHS (Japon/1986)

Posted by | Posted in AUDIO/VIDEO | Posted on 12-09-2010

Objet de culte chez les cinéphiles nostalgiques, la VHS continue depuis 30 ans d’ alimenter les débats et  de déchainer les passions. Pourtant, il faut bien reconnaitre qu’ avec la démocratisation des téléviseur 1080p, sa consommation devient de plus en plus laborieuse.    Pan & Scan à la tronçonneuse, couleurs délavées et mono faiblard, la copie NTSC de cette VHS japonaise sortie dès 1986 ne subit nullement la comparaison avec ses homologues européens et US. Inutile donc de vous lancer sur la trace de cette vidéocassette à moins, bien évidemment, que vous soyez, à l’ instar de votre serviteur, un collectionneur compulsif. Un petit mot aussi sur l’ artwork réalisé par la firme CIC qui se trouve  malheureusement être identique à celui des LD et autres VHD distribués à la même période dans l’ archipel. Ce qui est loin d’ être le cas de la version locative comme vous pourrez le voir très prochainement…

Joe Dante revient sur Jaws 3 people 0

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 09-09-2010

« Romain, entre la récente sortie en salles du pénible Piranha 3D d’ Alexandre Aja et la commercialisation du blu-ray de la version 78, le nom de Joe Dante semble être sur toutes les lèvres. Pourquoi ne pas profiter de l’ occasion pour revenir sur son désormais célèbre Jaws 3 people 0? » Effectivement, le réalisateur de Gremlins donne l’ agréable impression d’ être partout en ce moment. En témoigne cette interview donnée à Jason Bene du site Killerfilm le mois dernier où le cas Jaws 3 People 0 est brièvement abordé:
J D: I worked on Jaws 3, People 0, which was the one that didn’t get made by National Lampoon. They [Universal] were very, very jealous of their tentpole. The reason they didn’t make that picture was they didn’t want to make fun of their meal ticket. The National Lampoon people kept wanting to make it zanier and the producers [Zanuck/Brown] said, “we got to play this straight.” You don’t plan a picture with a title like Jaws 3, People 0 and play it straight. You can’t. There was a tremendous amount of back and forth on that picture as to what kind of movie it was going to be. Ultimately, it was abandoned which was good for me because I went on to do The Howling.
J B: They did end up making a comedy called Jaws: The Revenge.
J D: I don’t think that was intended.

Bien évidemment, ces quelques lignes peuvent paraitre un peu maigre mais Jaws 3 People 0 est un projet si énigmatique que la moindre information doit être considéré comme un trésor. Retrouvez l’ intégralité de cette interview ici (où on y parle, entre autre, de La mort au large /great white et Piranha 2) .

L’ Ecran Fantastique #54 (mars 1985)

Posted by | Posted in PRESSE | Posted on 07-09-2010

L’ indispensable magazine L’ Ecran Fantastique s’ est toujours montré un peu trop tendre avec l’ ensemble des productions cinématographiques de ces 40 dernières années. On compte donc sur les doigts d’ une main les films à avoir réveillé la colère de Schlockoff et sa bande… et Les Dents de la mer 3 n’ en font visiblement pas partie si on en juge à la critique dithyrambique parue dans le numéro 54 de mars 85 à l’ occasion de la sortie vidéo. Pourtant, connaissant la qualité toute relative de la VHS mise sur la marché locatif (Pan & Scan, version française en roue libre et absence de relief ), on aurait pu craindre le pire… A croire que Jaws III se consomme bien mieux dans le confort de son canapé et devant sa télévision à tube cathodique qu’ au cinéma! En tout cas, quel plaisir pour le fan de lire qu’ avec son scénario qui « respecte l’ esprit de la série« , le film se révèle être un « spectacle divertissant et sympathique » à la « mise en image soignée » et aux « effets spéciaux hallucinants  de vérité » ! Sans parler de ce « nouveau requin dû au talent de Roy Arbogast qui lui confère une mobilité et un réalisme jamais atteint, contribuant à instaurer quelques instants de pure terreur« … Inutile de vous préciser que je n’ ai  rien à voir avec cette merveilleuse déclaration d’ amour… Merci à Alex pour les scans.

Jeu de 12 photos N&B (Japon/1984)

Posted by | Posted in PHOTOS | Posted on 05-09-2010

Cet extraordinaire jeu de 12 photographies N&B au format standard nous vient, comme le titre de l’ article l’ indique, directement de l’ archipel. Sa particularité est de mettre à disposition des exploitants  plusieurs clichés plutôt originaux et rarement utilisés (si ce n’est dans le pressbook japonais) à l’ instar de ces sublimes skieuses nautiques en ligne et la désormais célèbre pyramide malheureusement sacrifiée au montage. Mais la vraie surprise concerne la présence d’ une photographie de la version Live de Baby Bruce tirée directement du film. Rappelons que ces images mettant en scène un vrai requin blanc font encore débat au sein de la communauté des fans de Jaws 3D. S’ agit-il de stock shots ou de plans réalisés spécialement pour l’ occasion? Le mystère reste entier…

Jaws 3D TV Commercial (UK/1983)

Posted by | Posted in AUDIO/VIDEO | Posted on 02-09-2010

Pas la moindre trace d’ originalité dans ce spot TV réservé aux chaines anglaises et annoncant la sortie en salles du film de Joe Alves sur le territoire (5 mois après les états-unis soit dit en passant). En effet, en raison d’ une politique d’ embargo sur les images de la part de la maison mère, les spectateurs sont obligés de se coltiner une version raccourcie du teaser/trailer (visible ici même) qui ne se différencie que dans les toutes dernières secondes. L’ ajout, aux couleurs baveuses typiquement video, justifie à lui seul la présence de cette petite merveille sur www.jaws-3d.com

Quand Jaws 3D rime avec générosité

Posted by | Posted in PRESSE | Posted on 29-08-2010

En épluchant les archives du journal Lakeland Ledger (du moins celles de 1983), on tombe régulièrement sur des informations liées à notre film préféré. L’ exemplaire daté du 23 juillet, par exemple, revient sur une avant-première du film à SeaWorld dont l’ intégralité des recettes avait été versée à une association   « Find the Children » présidée par la propre femme du producteur Alan Landsburg: Linda Otto. L’ organisation ,toujours en activité, est depuis 1983  présente sur le terrain préventif (maltraitance, abus sexuels) et travail sans relâche à retrouver la trace d’ enfants disparus. Elle accompagne aussi les parents dans leurs démarches administratives et bien évidemment dans l’ aide matériel. Même depuis la mort de sa compagne le 27 juin 2004, Alan Landsburg reste proche de cette formidable association… L’ article en question, signé Terry Head (et joliment illustré par Kathy Wildman) est, comme vous allez pouvoir vous en rendre compte, particulièrement précis quant au déroulement de l’ évènement. On y apprend, entre autre, que près de 500 chanceux (accompagnées de nombreux enfants) étaient présents ce jeudi 22 juillet (la veille de la sortie nationale) et que l’ opération permis de réunir près de 15000 dollars… Une coquette somme qui, à coup sûr, aura servi à rendre le monde un peu meilleur. 

Inside « The Mouth »

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 28-08-2010

Spectaculaire, cruelle et improbable… Je veux bien évidemment parler de cette séquence mémorable de Jaws 3D où l’ aventurier Philip FitzRoyce (et accessoirement le spectateur grâce à la magie du relief) est dévoré vivant par la star du film. Une scène qui, en terme d’ impact, rivalise aisément avec les mises à mort de Quint dans le premier Jaws et de la douce Marge dans l’ honorable séquelle de Jeannot Szwarc. Malgré ce que l’ on pourrait imaginer, l’ idée particulièrement originale d’ adopter le point de vue de la victime en plaçant la caméra à l’ intérieur de la bouche du requin ne date  pas de 1982 mais bel et bien de 1974. On en trouve des traces dans des storyboards conçus par Joe Alves illustrant la disparition -un temps souhaité- du personnage de Matt Hooper…Mais revenons un instant sur cette intriguante photographie (issue du jeu de viewmaster) de Simon MacCorkindale confortablement installé derrière plusieurs rangés de dents et attendant sagement d’ être avalé par le monstre. Et bien sachez que ce plan précis ne figure pas dans le film…

Comme on pouvait le suspecter, seule une petite partie du requin était nécessaire pour tourner ces fabuleuses images. Dans le 3ème numéro du fanzine Simon Says, on peut trouver un magnifique cliché N&B de cette fameuse « mouth » pris par l’ envoyée spéciale Tisha Shelden qui en profite pour dévoiler aux lecteurs quelques informations plutôt intéressantes: « After lunch I wandered over to look at the fake sharks. A man tending the « mouth », which is what they call the thing Simon is eaten up in, was sitting there and he offered to take my picture in it as if the shark was eating me. Simon says it’ s great, it undulates when he’ s in it. There are 5 fake sharks in all, each with the hydraulics exposed from a different side; one each for belly shots, top shots, left and right side shots, and « the mouth ».

« The sharks, instead of being quiet ans swift moving, are so noisy that when the order was given to « start the shark », the air compression and hydraulics that move them along on the track, hissed and sputtered and sounded like a locomotive. And they moved « slow as Christmas ». The first few times everyone laughed. A friend on the set who worked in the technical end told me that the ending with Simon and the shark was really gruesome, with Katie (make up) forming blown up « bit and pieces » in spray plastic foam and then sending it awash in fake blood, which stained their wet suits I heard. »  Malgré toutes les précautions prises pour donner de la crédibilité aux séquences se déroulant à l’ intérieur du requin (qui soit dit en passant ne respecte pas la même échelle que la version complète) , deux petits défauts sont visibles à l’ écran.

Sur la première capture d’ écran, on peut très largement distinguer la surface de l’ eau. Ce détail (presque invisible lorsque le film est projeté en 3D)  était déjà une bonne indication quant à la nature du trucage. La seconde photo est tirée de la scène où Mike observe le corps inanimé de Philip. Visiblement, les longues heures passées dans l’ eau auront eu raison du latex recouvrant le matelas pneumatique si on en juge cette déchirure de plusieurs centimètres qui donne l’ étrange impression que le monstre est doté d’ une langue. A effacer numériquement pour l’ édition spéciale en Blu-ray…