Les génériques 2-D/3-D
Posted by INFOS | Posted on 04-03-2010
| Posted inLa grande majorité d’entre nous ne connait que cette seule version 2D du générique de Jaws troisième du nom. Depuis près d’une vingtaine d’années, ce eye-popping title aux chiffres romains se retrouve de façon presque systèmatique sur nos copies vidéos et sur celles destinées à la télévision. Même les pays européens ont progressivement abandonné leurs exotiques LO SQUALO 3, DER WEISSE HAI 3 et autres DENTS DE LA MER 3 pour ce dernier. Mais pour le fan un seul logo ne trouve grâce à ses yeux: l’original.
Déjà responsable des génériques de Friday the 13th part 3, The Man who wasn’t There et de Metalstorm, Celestial Mechanix (une société appartenant à Bob Benderson) se retrouve chargé d’offrir aux spectateurs de quoi les faire bondir de leurs fauteuils! « The first element is to get a very good piece of artwork, like our artists Jay Allen and Laurie Schweitzer created » se confie le vice-président Sean Phillips au magazine Cinefantastique au milieu de l’année 83. »We bottomlit the artwork and shot it on an animation stand. To produce a streak we moved it during each exposure, which creates an illusion of blurring. » Cette animation a ensuite été composée avec des images sous-marines par Mark Sawicki. Si l’effet relief est particulièrement saisissant c’est avant tout grâce à sa relative simplicité: « Starting from behind the screen, reaching the point of the screen and then going out closer to the audience is a lot harder to do. We find you get more of an illusion off the screen if you avoid depht cues behind the screen at the same time. It’s easier to bring it off the screen if you start with the converged screen reference, rather than trying to do everything at once. » ajoute Phillips.
Pour parvenir à un tel résultat d’autres éléments étaient à prendre en considération: « Type is so abstract, that your eye doesn’t automatically size in up. Mixing elements behind and in front of the screen plane in the same shot can create a bit of ambiguity You’re always walking between having the type collapse back, and really jump out at you. » . Le fond se révèle aussi être un élément primordial: « You need a strong reference, something your eye can compare the type to. If it’s against anything that is too much of a void- a solid color or something washed out- it will tend to collapse the image. » . Même le graphisme 3D du lettrage (assez proche du travail accompli sur le troisième Friday the 13th) contribue grandement au résultat final: « It’s important to constantly reinforce your depht cues going back to the screen. On Jaws 3D, the final credits are just as displaced as the main titles, but you are not aware of it because they don’t actually shoot out at you.« .
Si il y a bien quelque chose qui ne risque pas de sauter au visage du pauvre spectateur, c’est bien cet horrible logo réservé avant tout à la télévision américaine. La copie du film est, même en dehors du générique, proprement hallucinante et mériterait, soit dit en passant, un article complet sur ce site…