Simon par Rupert Hitzig & John Putch

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 17-10-2010

Particulièrement touchés par la récente disparition de Simon MacCorkindale, le producteur Rupert Hitzig et le réalisateur John Putch ont naturellement accepté l’ idée de rédiger quelques lignes afin de rendre hommage au talent et aux qualités humaines de ce formidable acteur:

Rupert Hitzig: Simon was a gentle man! He was also daring. He had no hesitation when he had to don scuba gear and lower himself into the murky waters at Sea World to film a scene for Jaws 3-D. He was also nice, and funny, and handsome. His death is tragic, because he had so much more to give.
Rest in peace, Simon
.

John Putch: There was never a more perfect gentleman than Simon MacCorkindale. He was such a versatile actor as well. I remember on the set of J3D, he was completely focused and absolutely caring about his fellow actors when it came to making them comfortable. In short, he made us all look good.

Back in 2004 I had the chance to reconnect with Simon when his wife Susan George auditioned for The Poseidon Adventure mini series which I was directing in Cape Town. We had casting sessions in London and I was able to get a message to Simon thru Susan. We emailed and kept in touch a bit after that.

I’m sure I speak for the fans and friends alike when I say our thoughts are with Susan and Simon’s family as we say farewell to the gentleman of all gentlemen.

Je tiens à remercier une fois de plus Rupert Hitzig et John Putch pour ces témoignages émouvants et pour leur grande générosité.

Tribute to Simon MacCorkindale

Posted by | Posted in AUDIO/VIDEO | Posted on 16-10-2010

Mon très bon ami Haribo (qui n’a plus à prouver son engagement dans la cause Jaws 3D) nous fait don de ses talents de monteur avec cette petite vidéo rendant hommage au légendaire Simon MacCorkindale et plus particulièrement à sa performance en tant que Phillip FitzRoyce dans le film de Joe alves. Une déclaration d’ amour qui ne devrait pas vous laisser insensible…

Mort de Simon MacCorkindale à 58 ans

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 16-10-2010

 Sa transformation finale en crabe lui aura été fatale. L’ interprète de Philip FitzRoyce est mort jeudi 15 octobre des suites d’ un cancer… Pour beaucoup, il restera le mystérieux Docteur Jonathan Chase de la série Manimal (dont les 8 épisodes auront marqué l’ été 85 de la plupart des français) pourtant la carrière de cet anglais, né le 12 février 1952 à Cambridge, ne saurait se limiter à cette seule et unique performance. Qu’ il soit question de The Sword and the Sorcerer (1982/Albert Pyun) , Death on the Nile (1978/John Guillermin) ou la série-fleuve The Manions of America (1981/Joseph Sargent) , Simon MacCorkindale a toujours su rendre ses personnages crédibles et attachants… Pour la Jaws 3D community, sa disparition est bien évidemment un choc et toutes nos pensées vont logiquement vers sa compagne Susan George qui l’ aura accompagné dans cette épreuve jusqu’ à son dernier souffle. Tu nous manques déjà Simon

Jaws 3 VHS (Australie/1996)

Posted by | Posted in AUDIO/VIDEO | Posted on 12-10-2010

« Salut Romain, je cherche activement une VHS en Pan & Scan de Jaws 3 avec si possible, pendant le générique, l’ horrible lettrage généralement réservé aux diffusions TV » Aucun souci mon cher lecteur anonyme. Pour répondre à vos attentes, je ne vois, dans l’ immédiat, que cette intrigante copie australienne sortie en 1996. Visuellement identique aux vidéocassettes CIC distribuées dans le Royaume-Uni (en dehors du bandeau d’ interdiction et du logo Universal), 0446433 (pour l’ appeler par son petit nom) se différencie surtout par sa vilaine piste mono complètement anachronique qui ne devrait ravir que les plus Old School d’ entre vous! Autre particularité de cette VHS australienne: seule la tranche se voit décorer d’ un sticker!  Restriction budgétaire, acte malveillant ou simple oubli? Peu importe, la duplication de ce Jaws 3 est excellente et rivaliserait presque avec notre abominable DVD.

Jaws 3D: des plans non finalisés

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 05-10-2010

Peu d’ observateurs ont noté que le DVD de la version plate de Jaws 3D offrait quelques modifications par rapport à la copie 35mm (et autres VHS). Mais malgré toute la bonne volonté d’ Universal, ces changements, qui concernent deux plans non finalisés de visiteurs se déplaçant dans les tunnels de l’ Undersea Kingdom, n’ empêchent en rien la séquence de sombrer dans le ridicule pour ne pas dire dans le Z. Inutile donc de vous préciser qu’on est plus dans le vulgaire camouflage que dans un vrai travail de passionnés… Comme chacun sait, Jaws 3D est le premier long-métrage a abandonner le blue screen au profit d’ un tournage sur fond vert. Une décision liée à la fois à la volonté de la part de la production d’ utiliser la vidéo (Electronic Compositing comme l’avait baptisé Chuck Comiski) et aux risques de conflit entre la couleur bleue et certains éléments (eau, bulles…).

« We thought green screen compositing was possible, theoretically although the problem had never arisen before » déclara le spécialiste des effets spéciaux Robert Blalack (Praxis) .  « After all, the theory is that you can use any one of the three primaries: red, green or blue. Unfortunately Eastman Kodak’s camera negative is grainy in the blue emulsion layer, and because green screen requires a color-difference separation which uses a blue exposure, you cannot get around the grain problems. To my knowledge, no one has ever used it as a production technique before now« . Un Green Screen qui rend tellement fière la production qu’ elle décide de lui consacrer deux plans dans le montage final !

Pire, le spectateur peut même se délecter des recoins du plateau où la scène a été tournée! Certainement rongée par la culpabilité, Universal décide tardivement de revoir la colorimétrie pour la sortie DVD. Le vert disparait donc au profit d’ un bleue turquoise incroyablement laid qui ne trompera personne. Mais les raisons de la présence à l’ écran de plans non finalisés restent énigmatiques et surtout inadmissibles pour une production à 18 millions de dollars… Sans vouloir aborder le scandale Landsburg/PSE/Praxis (qui fera l’ objet d’ un dossier plus conséquent), on peut tout de même citer le fondateur de la société PSE, Chuck Comiski, qui, lors d’ un entretien avec le journaliste David J. Hogan se laissa aller à quelques confidences:

« Lansburg pulled the plug on electronic compositing the very day that shot was schreduled to be completed. When that scene was shot, it was with a combination of a rear-lit screen and front-lit cloth. We told them at the time that it would be a real bitch to pull a film optical because the level of green are drastically different. » Plus perturbant est la déclaration de Mitch Katlin de Praxis qui affirmait dans les pages du magazine Cinefantastique que sa société avait bel et bien complété le plan composite et, par conséquent, il ne pouvait expliquer son absence à l’ écran.

Les quelques rares traces de cette séquence restent ces storyboards de PSE qui donnent une impression très nette de ce que la scène aurait pu donner. On peut y lire que 4 éléments devaient composer le plan: la scène Live action (tournée le 10 décembre 1982), des bulles, la salle de contrôle et bien évidemment la star du film! Une star qui, selon les indices que nous offre ce document, aurait probablement été représentée par le stop-motion shark de Ted Rae (celui de la scène finale qui donne aux spectateurs l’ impression que Bruce III fait plus de 20 mètres de long). Quoi qu’ il en soit, on aurait de loin préféré une séquence à effets spéciaux (même ratés) que cet insignifiant écran vert… Gageons que le prochain Blu-ray cédera à la mode du révisionnisme cinématographique (gloire à toi George Lucas) et qu’ une bonne âme usera de son talent pour mettre fin à plus de 27 ans de frustration… Croisons les doigts ou prions mes frères.

L’influence d’Alan Landsburg sur Jaws 3-D

Posted by | Posted in INFOS | Posted on 01-10-2010

De temps en temps, ma motivation pour ce site s’ évapore… Entre l’ absence d’ actualités, le manque cruel d’ informations et le refus de la part des principaux responsables de participer à ce formidable outil de propagande, quoi de plus normal? Mais vos récents e-mails m’ ont convaincu de ne pas baisser les bras… Reprenons donc en douceur avec un sujet particulièrement intéressant et qui fait encore débat chez la plupart des fans: l’ influence d’ Alan William Landsburg sur le troisième volet de Jaws… Producteur de plus de 2000 heures de programmes pour la  télévision, Alan a su, tout au long de sa carrière, s’ entourer des meilleurs artisans de la petite lucarne. Rien d’ étonnant donc à ce qu’ il fasse appel aux plus efficaces de ses collaborateurs lors de la mise en chantier de notre film préféré comme en témoigne la présence au générique des executifs Howard Lipstone (the Jayne Mansfield story/1980), Ed Horwitz (That’s incredible/1980), David R. Kappes (Bill/1981) ou encore le scénariste  Guerdon Trueblood (Tarantulas, the deadly cargo/ 1977)… Cette forte représentation d’ artistes issus du petit écran apporterait à Jaws 3D (selon une bonne partie de ses détracteurs) un rendu téléfilm très prononcé. Mais l’ empreinte d’ Alan Landsburg sur le film de Joe Alves ne se limite bien évidemment pas qu’à cela.

Quoi de plus normal que de voir le nom d’ Alan Landsburg attaché à un film se déroulant en grande partie dans le milieu aquatique et dont les principales stars du film sont un couple de dauphins et une famille mono-parentale à l’ appetit dévastateur? Riche de son expérience acquise dans le domaine du documentaire animalier (chiens, chats et chevaux) ou labellisé National Geographic, Alan se lance en 1968 dans la production de la première saison de « The undersea World of Jacques Cousteau » (qui comprend entre autre le très réputé épisode Sharks). De nombreux éléments du discours pro-écologiste de cette série (qui aura rythmé les dimanches après-midi pluvieux de nombreux français nés dans les années 80) sont distillés à travers Jaws 3D comme le besoin pour l’ homme de protéger l’ environnement, de cohabiter avec les autres espèces et d’ assurer leur survie.

Même le personnage d’ océanographe/aventurier Philip FitzRoyce peut être sérieusement envisagé comme un Darth Cousteau (spécialisé dans la mise à mort d’ animaux pour le plus grand bonheur des téléspectateurs) ayant troqué son bonnet rouge contre un chapeau. Un sentiment d’ ailleurs renforcé par les notes de productions d’ Universal, les interventions de Simon MacCorkindale et le script d’ aout 82. Mais la plupart des idées d’ Alan Landsburg (en dehors du concept de base et de la participation de Dennis Quaid) ne dépasseront pas le stade de la pré-production. Exit donc ces personnages mécaniques au milieu de vrais requins, l’ utilisation abusive de stock footage tirés du show That’s Incredible et la présence au générique de Mickey Rooney (un Emmy pour Bill, une production Landsburg de 1981). Malgré tout, Alan reste particulièrement influent et bon nombre de ses décisions se révèlent tout simplement désastreuses d’ un point de vue purement artistique. Les plus évidentes étant le refus d’ utiliser la musique de John Williams par souci d’ économie, l’ abandon du travail de PSE au profit de la société Praxis et surtout le remontage de dernière minute pour profiter d’ un nombre plus important de séances de cinéma… Une grave erreur puisqu’ avec ses 1h53, ce director’s cut donnait beaucoup plus de profondeur aux personnages et se montrait plus généreux en effet 3D… Mais que monsieur Landsburg se rassure, www.jaws-3d.com lui accorde toute la place qu’ il puisse souhaiter pour venir faire son mea culpa.