Jaws 3D par Romain Néophyte

Un cliché 100% inédit à l’honneur pour cette vingtième carte à collectionner Topps. Confortablement installé sur son brancard, Baby Bruce prouve les dires du docteur Kathryn Morgan lorsqu’elle affirmait à Calvin Bouchard que le requin récemment capturé avait toutes ses dents. Il nous prouve aussi malheureusement que les responsables des effets spéciaux n’ont pas toujours été au plus haut de leurs formes. C’est bien simple, ce gros bébé squale ressemble plus à une planche en bois peinte en gris qu’un carcharodon carcharias d’ à peine deux jours… Cette photographie est visiblement tirée de la séquence qui fait suite à la scène de capture nocturne malgré ce que laisse sous-entendre la légende qui accompagne cette trading-card. Une scène coupée abondamment illustrée comme vous l’avez certainement remarqué à travers quelques articles sur ce site.

Pas grand chose de neuf avec cette image anaglyphe qui fonctionne assez mal. L’effet 3D est loin d’être le plus convaincant de cette série de Trading-Card comme vous pourrez le remarquer en chaussant vos lunettes en carton. L’illustration nous invite donc à retourner dans la Neptune Room pour la seconde fois d’affilé. On s’en lasserait presque…

Les vinyles de la bande-originale de JAWS 3D vous manquaient? Voici donc l’un des plus rares pressages qu’un collectionneur puisse acquérir: le Japanese pressing VIM7293 de MCA records! Accompagné d’un OBI (terme japonais signifiant ceinture) systématique sur l’archipel, ce 33 tours devrait ravir les fétichistes qui arpentent régulièrement cet espace. L’artwork est comparable à ce qu’on a déjà eu l’occasion de voir ensemble. Quelques symboles japonais disséminés ici et là composent l’essentiel des différences.

Les précédentes éditions traitées par mes soins avaient en commun ce rond central décoré de l’arc en ciel, symbole du label MCA records. Comme vous l’avez certainement remarqué, il n’en est absolument pas question en ce qui concerne la copie japonaise. Le blanc clinique remplace donc l’horrible visuel aux inspirations célestes. Tant mieux serions-nous tenté d’ajouter. Ce LP contient aussi un magnifique Insert imprimé en noir & blanc et composé de deux clichés promotionnels de Mike et Kathryn lors de la séquence finale. Quelques crédits et informations certainement très informatives viennent compléter le tout. La langue japonaise étant assez difficile à appréhender sans quelques mois d’apprentissage, je me garderai bien de vous en faire une traduction. Espérons qu’on ne passe pas à côté de notes de productions inédites!

Cet article vient conclure momentanément la série consacrée aux pressages vinyles de la bande-originale composée par  Alan Parker. A ma connaissance, il existe une copie Tiburon tercera dimension destinée au marché sud-américain. Malheureusement pour nous, sa rareté dépasse l’entendement.

Les concepteurs des cartes à collectionner Topps , une fois de plus, en Free-style!!! Vous en doutez? Et bien regardez attentivement la photo puis jetez vous sur la légende. Rien ne vous choque? Pourtant j’ai bien l’impression de reconnaitre, attablés autour du bassin, Dan torse poil, Mike et son pull-over rouge et  Katryn et Liz dans leurs combinaisons de plongé respectives. Avec une telle photographie, le texte qui l’accompagne devrait à peu de choses près ressembler à ça: « dan, mike, kathryn et liz surveillent la monstrueuse machine à tuer désormais en captivité » Et bien non, le fabriquant américain préfère nous parler de Philip FitzRoyce et d’une toute autre scène… Allez comprendre…

Il suffit de jeter un coup d’oeil sur le visage de Dan Blasko pour constater que même lui est consterné par si peu de professionnalisme. Un professionnalisme qui ne lui fait guère défaut malgré son inexpérience devant la caméra soit dit en passant. Il est important de souligner que Jaws 3D restera son seul et unique rôle au cinéma. Si sa page IMDB reste définitivement vierge c’est pour la simple et bonne raison que Dan a préféré consacré sa vie au dressage d’animaux marins. Il était (à l’instar de Liz Morris) un des dresseurs de Shamu et compagnie au Sea World d’ Orlando dans les années 80. De nos jours, il travaille à l’université du Nevada dans le cadre d’un programme d’étude environnemental.

L’attraction majeur de l’ Undersea Kingdom n’est autre que le Shark encounter situé dans la Neptune Room du parc. Cet aquarium géant abrite un nombre impressionnant de squales retenus en captivité par un écran de bulles, ce que Calvin considère à juste titre comme étant de la ségrégation marine. Bien évidemment, ce n’est pas quelques bulles qui vont empêcher Bruce III de venir montrer ses dents à nos héros.

Contrairement à la politique appliquée par Universal en Europe, les trois séquels au film de Steven Spielberg ne sont pas sortis en DVD en même temps sur le territoire américain. Le film de notre brave Jeannot était disponible dans les bacs U.S dès le 22 mai 2001. Les deux suivants n’ont bénéficié qu’une sortie tardive le 3 juin 2003 (soit près de deux ans après la France) .

Voici donc l’excellent DVD zone 1 de Jaws 3D: une piste audio 2.0 surround identique aux autres éditions et des sous-titres anglais, espagnols et français pour l’accompagner. Les bonus se limitent à une unique bande-annonce du film de Joe Alves et quelques recommandations inutiles. Niveau image, pas la peine de brader votre exemplaire allemand pour cette copie NTSC. Rien ne justifie de repasser à la caisse (sauf si vous êtes un collectionneur compulsif)  à moins que vous ressentiez le besoin de découvrir l’étrange morceau musical (qui n’a rien à voir avec le travail d’ Alan Parker) qu’on peut entendre lors du menu. Une horreur qu’on retrouve aussi sur le DVD sensio.

Le fan appréciera le travail accomplie sur l’artwork qui reprend pour une fois des éléments du visuel de Gary Meyer. Une nouvelle Tagline incisive et inédite « A deadly New Attraction » vient compléter le tableau. Au Back, on retrouve 3 photographies déjà exploitées sur le continent nord-américain sous forme de Lobby Cards et le désormais incontournable résumé qu’ Universal traine depuis 1983…

Nos deux meilleurs amis sont, une fois de plus, réunis sur cette magnifique photo promo prise lors de la scène où Philip et Jack s’échangent quelques mots avant de descendre affronter le terrible prédateur des fonds marins. Une séquence malheureusement écourtée sur le DVD français ( c’est le cas sur toutes les scènes de fin de bobines) comme on a pu déjà en parler.

Profitons donc de cet article pour nous focaliser sur l’équipement du 16eme comte d’ Haddonfield. A l’instar de James Franciscus dans La mort au Large (l’ultimo squalo) , Simon McCorkindale est habillé d’une tenue de plongé rouge (orange clair dans le script de Kane et Matheson de 1982) décorée d’un drapeau anglais qui trahit ses origines. A son poignet, une montre qu’il ne quitte pas pendant tout le film. Dans ses mains, vous trouverez des tubes remplis de sang qui serviront à appâter le requin (rappelons qu’un grand blanc peut détecter une goutte de sang dans plus de 4 millions de litres d’eau) et à sa taille sont accrochées les célèbres Nooze bombs qui viendront à bout du squale. Ces grenades sont des modèles modifiés qui ont une assez bonne dispersion, apprendra-t-on au détour d’une ligne de dialogue. On termine avec le masque de plongé que Fitz Royce ne parviendra pas à conserver après sa mort comme en témoignent les plans du corps inerte de Simon dans la gueule de la bête.

L’ illustration 3D nous présente des enfants s’amusant avec une otarie (goulue dans le film Clerks) qui les asperge d’eau sous le soleil éclatant de la Floride. La réalité est toute autre puisque cette scène coupée a été tournée lors d’une froide journée de janvier 83. Selon les propos de Tisha Shelden (membre du fan club de Simon McCorkindale) dans le numéro 3 du fanzine Simon Says (à l’occasion d’une visite sur le tournage) , on apprend que: « (…) puis on a été au bassin des otaries et lions de mer et  « Philip » a encore filmé des scènes du parc. On a essayé de faire bouger une otarie en particulier qui avait beaucoup de personnalité, lors d’une scène . Mais avec autant de personnes à agiter du poisson, on avait aucune chance. Alors on s’est déplacé vers les lions de mer. Rupert, équipé de son mégaphone, a dit aux touristes qu’ils pouvaient être dans le plan si ils enlevaient leurs pulls et blousons. Certaines personnes se sont exécutées. Simon m’a appelé et j’ai retiré pull et blouson et été « summerized » (manches relevées et bouton de chemisier défait) . Tout ce que j’ai eu à faire était de rester debout à nourrir le lion de mer mais j’étais complètement excitée d’en faire partie. Simon m’a prévenu quand même que la plupart de ces plans ne dépasseraient pas le premier montage et que le travail de la seconde équipe était toujours ce qui était coupé en premier. C’était marrant malgré tout. »

L’ American Cinematographer de juillet 83 nous offre une photographie prise sur le tournage qui nous montre Dan Blasko, l’otarie et les membres de la seconde équipe. Espérons que cette scène repose encore dans les cartons d’ Universal ou dans la cave de Joe Alves…

Mes nombreuses heures passées sur l’ internet ne m’auront été d’aucune aide. Rien sur la toile ne me permet de vous donner la date de sortie en salles de Jaws 3D en Thaïlande. C’est pour cette raison que le titre de cet article est aussi incomplet. Je ne vous avais pas encore habitué à aussi peu de professionnalisme de ma part mais que voulez-vous… Quoi qu’il en soit, cette magnifique affiche Thaï est certainement l’un des visuels les plus fantaisistes qu’on puisse trouver dans une collection Jaws 3D (comme la plupart des produits asiatiques) . Elle synthétise à merveille  toute la magie du film et mise beaucoup sur l’ argument du relief comme en témoigne cette représentation de spectateurs plongés en plein milieu de l’action. Il est plutôt sympathique de noter que les célèbres couples de skieurs nautiques (qu’on retrouve sur les affiches de la majeur partie des pays du globe) ont été complétement redessiné par les illustrateurs thaïlandais pour un résultat qu’on jugera au mieux catastrophique!!! Le travail accompli à partir des photos de presse de Bess Armstrong, Louis Gossett Jt, le minisub Venture 1 et des diverses scènes de panique est bien plus convaincant. Par contre, la présence d’un dessin du requin brisant la vitre de la salle de contrôle demeure une énigme puisqu’à ma connaissance il n’existe aucun cliché promotionnel de cette mémorable séquence. Mes grosses lacunes en Thaïlandais m’empêchent bien évidemment de vous traduire les étranges caractères disséminés aux quatre coins de ce 21×31 pouces qui cachent peut-être une Tagline alternative complètement inédite! Si un lecteur thaïlandais passe par là…

Vous étiez nombreux à me harceler par E-mail depuis hier soir. Visiblement, vous ne pouviez plus attendre de voir ce jeu de 8 lobby cards U.S petit format (8×10 pouces) et c’est désormais chose faite avec ce nouvel article qui à coup sûr saura vous maintenir éveillé.

Si vous prenez le soin de comparer les deux sets  ,vous remarquerez que les photographies choisies sont identiques mais que le cadrage diffère cependant légèrement. L’extrême sobriété de l’objet ne le rend pas particulièrement attirant. A noter que le copyright de la plupart du matériel promotionnel de Jaws 3D date presque toujours de 1982. Ce jeu de lobby cards n’échappe donc pas à la règle même si il n’a fait son apparition dans les cinémas qu’un an plus tard.

Comme je suis d’humeur généreuse, je mets à votre disposition cette photographie d’une grande beauté (dont je ne sais quoi faire) pour illustrer les soucis de recadrage. Bien évidemment, j’accepte toutes les critiques de soit-disant « remplissage » …

Comme vous allez vous en rendre compte dans les prochains jours, il existe deux sets de Lobby Cards en ce qui concerne l’exploitation de Jaws 3D sur le sol américain. Le jeu de 8 (format 11×14 pouces) qui fait l’objet de cet article est le plus fréquent des deux ce qui ne l’empêche nullement d’être hors de prix sur la plupart des sites spécialisés.

Penchons-nous plus en détail sur ce set… Comme vous l’avez certainement remarqué, les photographies qui le composent font partie des clichés les plus populaires du film (dans des versions légèrement différentes -cf l’aileron)  On peut bien évidemment regretter le manque d’originalité et de fantaisie qu’a fait preuve le distributeur dans le choix du matériel mais la présence de crédits, de cette dominante bleue et d’éléments de l’affiche rendent ces lobby cards carrément irrésistibles. Une charte graphique qui sera réutilisée à l’identique pour la sortie du film au Mexique.

Un petit bémol cependant pour celle qui utilise la photo de Mike, Kate, Lisa, Calvin et Fred dans la salle de contrôle et qui souffre malheureusement d’un très vilain recadrage. Il suffit de comparer avec la photo originale pour prendre conscience de l’étendu des dégâts.

Peu importe ce que l’on peut lire sur cette carte à collectionner, ce requin est loin d’être celui qui interrompt les recherches sous-marines de Kathryn et Mike. Une vilaine erreur de la part de la compagnie Topps qui , il faut bien l’avouer, n’en est pas à sa première. Cette photo nous montre Bruce III lors de la scène où le squale est confronté aux deux dauphins.Nous aurons l’occasion de revenir sur la star du film à l’occasion d’un dossier spécial consacré aux différents requins mécaniques du film (au nombre de 5) conçus plus ou moins par Roy Arborgast.

Les merveilles de Sea World ne finiront jamais de nous enthousiasmer! Comme on peut le voir sur cette vignette, personne ne reste insensible à la magie des spectacles offerts par ces Killer Whales from Florida. Une magie que je vous invite à revivre grâce à cette splendide illustration en 3D.

Tout collectionneur qui se respecte se doit de posséder le one-sheet de Jaws 3-D. Très largement distribué sur le continent nord-américain lors de la sortie du film en juillet 83, il reste une pièce très facile à dénicher sur le marché de l’occasion. L’exemplaire qui illustre cet article n’est pas celui que l’on peut voir au Jaws 3D Metz Museum pour la simple et bonne raison que mon one-sheet est conditionné en rouleau et qu’il m’est très difficile de le prendre en photo sans l’aide d’une assistante. Quoi qu’il en soit, je vous conseille de faire comme moi et d’attendre l’apparition sur Ebay d’affiches non pliées. Son magnifique papier glacé, sa qualité d’impression, ses chaleureuses couleurs, sa Tagline et la présence des crédits jouent définitivement en sa faveur.

« Mouais… Consacrer un nouvel article sur ce One-sheet de 69×105 vu et revu… ça sent le mec qui a pas grand chose à écrire… » La présence d’un tel article me permet surtout de vous parler des pauvres exploitants de salles qui se retrouvaient dans l’incapacité de projeter le film en relief et n’avaient à disposition que ces affiches version 3D pour promouvoir le film…Quel malheur!!!  C’était sans compter sur les cerveaux d’ Universal et leurs capacités à réagir promptement.

Un sticker et le spectateur n’y verra que du feu!!! Bien évidemment, la Tagline « The third dimension is terror » et la présence du terme Jaws 3D (et du procédé Arrivision 3D) dans les crédits n’ont pas été supprimés. Seul ce sticker astucieusement collé sur le D du titre devra empêché le bon père de famille de réclamer une paire de lunettes polarisées.

La très grande rareté de cette affiche custom nous porte à croire que l’opération n’a pas touché beaucoup de cinémas et c’est tant mieux. Car souvenez-vous: On a pas vu Jaws 3D si on l’a pas vu en 3D.

Juste parce que j’ai encore un peu de place, je vous invite à décortiquer cette petite photographie de l’autocollant en question. Je ne vous ferai pas l’affront de traduire ces quelques caractères.