Jaws 3D par Romain Néophyte

Premier à avoir répondu présent pour cette nuit spéciale Dents de la mer, mon ami John Putch (la trilogie Route 30, les gars!) nous a envoyé une petite vidéo hilarante qui a eu son petit effet pendant la soirée! Surtout que John nous a gratifié de photographies inédites du tournage (dont 5 clichés de la star du film)! Le public, très concentré sur les sous-titres pondus par l’ami Jude, est un peu passé à côté de ces raretés. Une chose est sûre, vous allez pouvoir user de la souris pour effectuer des pauses par ci, par là! De toutes façons, je compte bien les publier cette semaine (avant qu’un autre en tire toute la gloire!!!) … 2015 c’est vraiment trop fou!

Comme vous pouvez l’imaginer, il existe pas mal de matériel en lien avec le désormais célèbre Jaws Double-Feature Thionvillois du 27 février 2015. Du matériel que je vais bien évidemment partager avec tous les fans de Jaws 3D! J’imagine que cette initiative touchera avant tout ceux qui n’ont pas pu assister à cette formidable nuit! Les autres (communément appelé les « chanceux ») apprécieront surtout de revoir leur visage sur les nombreuses photos qui pulluleront sur le site ces prochaines semaines!!! Alors on commence avec une des deux vidéos projetées en DCP avant Jaws 3D: celle de Carl Gottlieb (une pensée pour son chat décédé la semaine dernière). D’une durée avoisinant la minute 30, elle a été enregistrée au début du mois de février 2015. Drôle et touchant, Carl (malgré les limites de la 2D) a été très applaudi par les spectateurs de la Scala (rebaptisée depuis La Squala).

Quand on parle du loup… Le week-end dernier à Gérardmer (dans le cadre du festival du film fantastique), mon ami Emmanuel Rossi (le boss de Tanzi Distribution qui sort le 11 mars prochain le film Horsehead) me faisait cadeau d’une petite rareté venu directement de Hong-Kong! Un VCD de Jaws 3 en boitier cristal contenant le film sur deux CD et un artwork pas super exotique (c’est le visuel de la plupart des dernières VHS distribuées en Europe). Piste anglaise stéréo et sous-titres en mandarin et une copie aussi détaillée et précise que le DVD (c’est dire la qualité du DVD). Par souci de place, le film a été coupé en deux parties. La seconde débutant le jour de l’inauguration de l’Undersea Kingdom (le montage avec Shamu qui marche accompagné d’enfants, Kotar l’épaulard…). Comme l’a démontré l’internaute Patrick dans un de ses commentaires, il existe une autre copie VCD reprenant le visuel de Gary Meyer. Espérons que cette variante puisse trouver sa place dans ma collection dans les prochains mois!

« Romain, maintenant que tu as vu Jaws 3D en digital 3D, penses-tu être capable de revoir le film dans sa version plate? » Tout à fait! Autrement pourquoi j’aurais acheté cette seconde édition DVD italienne (le premier pressage manque toujours à ma collection) datant de 2010 et apparu dans un premier temps dans les kiosques avant de finir par rejoindre tardivement les étales des revendeurs? Pour grossir artificiellement cette collection que j’aurai plaisir à dévoiler dans 22 jours? Non, pas du tout. Pour profiter du formidable doublage italien en stéréo? Voilà, tout à fait! J’aurais adoré ajouter que la copie du film est magnifique et que l’interactivité est colossale mais il n’en est rien. Contre une quinzaine d’euros, vous aurez le droit de posséder ce que vous avez déjà depuis 2001 soit une copie délavée du plus grand film de requin tourné en 3D. Soyez déjà contents que le programme soit chapitré.

Dieu merci, la plupart des éléments du vilain artwork ont été conservés. Seule la tranche a été modifiée… Après, je ne suis pas tout à fait convaincu que ce petit changement justifie de repasser à la caisse mais c’est devenu tellement difficile de trouver de nouvelles pièces… Oui, je sais, ça fait des années que je vous dit ça. Mais un jour, on sera bien obligé de se rendre compte qu’on a fait le tour des produits estampillés Jaws 3D! Bien sûr, il restera peut-être un VCD d’Honk-kong ou une VHS italienne de chez CIC à dégoter par ci par là mais ça devient quand même compliqué. Donc, si vous avez dans vos placards des choses qui manqueraient à cette collection, n’hésitez pas à me les faire parvenir (je pense à toi, journal de canal Plus d’époque). Ce serait dommage que ces trésors ne prennent pas la poussière chez moi…

Hier soir, j’ai eu le bonheur de visionner la copie DCP digital 3D de Jaws 3D. Un visionnage dans un cadre purement professionnel afin de vérifier et tester la qualité du relief. Autant dire que les chanceux qui assisteront à la nuit bis spéciale Dents de la mer le vendredi 27 février prochain à Thionville vont avoir un choc… Même ceux qui avaient vu le film en décembre 83 ou assisté à la projection de 2009 à la cinémathèque de Paris. Pour faire simple, Jaws 3D n’a jamais été aussi beau. Malgré une définition d’image proche du 16mm (procédé Over and Under oblige) , vous allez être surpris par la précision des plans tournés en Arrivision 3D. J’ai moi même aperçu des détails jusqu’alors inconnu (et pourtant, je commence à connaitre le film). Le grain est toujours présent (c’est heureusement encore du cinéma) et la plupart des saletés ont été nettoyées (le plan du sous-marin est méconnaissable). Bien sûr, quelques tâches font encore de la résistance par ci par là mais rien de gênant. Par contre, les rares séquences utilisant la technologie Stereovision 3D de Chris Condon sont clairement deux crans en dessous (Dan Blasko accueillant Mike par exemple). L’image fourmille, souvent hors-focus… On est habitué. La colorimétrie est globalement respectée mais on soulignera deux légères altérations: le fond vert du tunnel qui devient bleu turquoise (comme pour le DVD) et la nuit américaine de la balade sur la plage qui devient ENFIN une vraie nuit! Pour ce qui est des scènes sous-marines, aucun problème. Tout est très lumineux! Tellement lumineux que Bruce apparait plus détaillé que jamais!

On attendait une belle piste 5.1 et c’est finalement une simple stéréo. Mais quelle stéréo!!! De l’ampleur, des basses et une multitude de détails qu’aucun de mes précédents visionnages m’avait permis de déceler. L’ambiance est folle, ça bubulle à gauche à droite, on s’y croirait! Et il y a la 3D. Je le répète encore une fois: aucun film 3D n’est aussi généreux que Jaws 3D. C’est bien simple, certains effets s’approchent tellement que l’on n’est même pas obligé de tendre les bras pour les saisir! Malheureusement, il reste encore 2 à 3 effets de ghosting (le roseau, le stun stick de FitzRoyce…) qui existaient déjà en VHD, Sensio DVD et copie 35mm. Bon, et le climax? Le climax ne sera jamais vraiment sauvé par la 3D mais au moins le requin récupère sa silhouette. C’est déjà ça de gagné. Vous l’aurez compris, JAWS 3D en digital 3D sur un écran de plus de 7 mètres de base est une expérience incomparable. Inutile d’attendre un hypothétique Bluray 3D. Rien ne remplacera l’expérience cinéma. Venez le 27 février pour redécouvrir Jaws 3D en compagnie de Joe Alves ou attendez vous à passer le restant de vos jours à user vos DVD version plate en pleurnichant. Le 27 février, vous allez vivre une sacrée expérience! Faites moi confiance.

« Romain, ce soir je compte bien faire la fête! Que me conseille-tu comme musique d’ambiance? » Mon cher ami, je vous conseille la Musica de la Banda de sonido Original de la pelicula Jaws 3D Tiburon Tercera Dimension. « Tiburon tercera dimension ? » Oui, étrangement la version argentine du LP du troisième volet de la saga Jaws comporte ce titre alternatif… Mais ce n’est pas la seule excentricité de ce pressage. Niveau qualité d’impression, on touche carrément le fond. Les couleurs sont délavées et notre requin baigne dans un flou tout simplement dégueulasse. En gros, ça sent l’imprimerie clandestine dans la cave d’un immeuble de Buenos Aires habituée à réaliser des bootleggs. Déjà que l’illustration (bien moins précise que celle de Gary Meyer) était pas super folichonne… Le verso en N&B reste crasseux et reprend le même matériel (photos, biographies) que ses homologues US ou allemand… Je vous invite d’ailleurs à relire les précédents articles consacrés à ces reliques: ici et ici (et ici si vous souhaitez voir mon exemplaire dédicacé) . A l’instar des autres éditions, on trouve des crédits concernant à la fois la production de la musique et celle du film mais nulle présence de Joe Alves en tant que réalisateur…

Louis Gosset (sic) Jr a le droit à sa traditionnelle petite faute d’orthographe et on notera le retour du titre Tiburon 3-d (toujours plus excitant que l’improbable Tiburon tercera dimension…). Une autre erreur est visible dans le coin gauche de la pochette. A la place de Jaws 3-D main title, vous pourrez lire Jaws 3-4 main title. La faute au dactylo qui s’appliquera un peu plus pour le rond central du disque. Un rond central intégalement rédigé en espagnol soit dit en passant… Quoi qu’il en soit, malgré son évidente rareté et son prix plutôt élevé, la référence SUP-80.255 est le vilain petit canard des Lp estampillés Jaws 3D. Vous pourrez le voir et peut-être même le caresser à la projection de la copie DCP 3D de Jaws 3D à Thionville le 27 février puisque je compte bien l’exposer aux côtés des autres petites merveilles de ma collection. Allez, j’en profite pour vous souhaiter un joyeux noël et je vous dis à très bientôt pour le 500ème article du site!!!

Il y a quelques semaines, les gens de The3hirdEye production ont mis en ligne une petite vidéo d’une importance capitale. Un travail sérieux qui se devait de figurer sur votre site préféré. Ces quelques minutes nous permettent de mettre en lumière les liens qui existent entre la partition d’Alan Parker et les pièces musicales du compositeur Igor Stravinsky. Les fans des Dents de la mer 3 étaient pour la plupart au courant des similitudes entre les deux oeuvres (du moins pour le titre The shark’s gonna hit us) mais le comparatif va beaucoup plus loin. Après cette démonstration, il sera temps pour nous de se poser la question « Alan Parker a-t-il rendu hommage à Stravinsky ou l’ a-t-il honteusement plagié ? » Une chose est sûre, la bande originale de Jaws 3D n’est pas une réussite pour rien…

Qu’est ce que l’éditeur avait en tête avec sa collection « les plus grands films catastrophe » ? Non, par ce que dans la centaine de titres qui composent la collection, on retrouve quand même de la science-fiction (Invasion), du Kaiju-Eiga (le Godzilla du père Roland), de l’horreur (Arac Attack) et Speed 2! Ah, j’allais oublier Les Dents de la mer 4, la revanche! Alors film catastrophe ou film catastrophique? Quoi qu’il en soit, Jaws 3D appartient à cette série de DVD vendus 12 euros pièce. Une somme quand on sait que le film est disponible pour deux fois moins cher un peu partout sur la toile. Pour autant, le fan repassera à la caisse sans hésiter une seconde. Pourquoi? Parce que l’artwork est INEDIT! Et je ne parle pas des quelques inscriptions sur le recto (titre de la collection et numéro 98) mais bel et bien du back cover soit un bref synopsis, des crédits en anglais et des photos rarement utilisées pour l’exploitation vidéo française… Celle de la scène coupée du restaurant (avant reshoot) se paie même le luxe de ne jamais avoir figuré sur la moindre jaquette DVD, laserdisc ou VHS du globe! Ca se trouve le DVD (sérigraphie légèrement différente) contient une copie restaurée et des bonus de folie!!! Non, faut pas exagérer. Après l’avoir délicatement posé dans le lecteur, il faut bien se rendre à l’évidence: c’est toujours le même horrible transfert zone 2 franchouillard…

Que se passe-t-il quand un passionné de cinéma répondant au doux nom de Romain rencontre un homonyme tout aussi accro au 7ème art? Une longue conversation sur le troisième volet des Dents de la mer, bien sûr!!! Alors attention, on est dans l’intervention TV sans filet. Pas préparé, votre serviteur est en roue libre pendant près de 20 minutes laissant même apparaitre un bout de gras dissimulé sous son T-shirt Jaws 3D. Bien que fatigué (le carrelage que l’on peut voir dans la vidéo a été posé par mes soins), je donne quand même le meilleur de moi même pour le plus grand plaisir des spectateurs du Pays-Haut! Pour ce qui est de ma collection, sachez qu’elle n’apparait pas totalement dans cette vidéo. Je dis ça, au cas où vous m’accuseriez de mentir sur sa taille… Et comme vous le savez, la taille c’est important. Décors et intervention improvisés mais le coeur y est. Vous pouvez visionner l’intégralité sur le site de Riv54 ou en cliquant ici. Bon visionnage et encore merci à l’interviewer!

Trésor inestimable que ce court making-of de Jaws 3D! 10 minutes de pur plaisir qui vous permettront d’assister au tournage d’une des séquences les plus mémorables du film: la destruction de la salle de contrôle. Comme vous le savez, les documents vidéos concernant le troisième volet des Dents de la mer sont particulièrement rares et je ne peux que remercier le producteur Rupert Hitzig d’avoir partagé cette merveille! Grâce à sa générosité, vous pourrez voir: des images inédites du réservoir géant qui a servi au tournage des séquences sous-marines (consultez notre dossier en 4 parties pour plus d’informations), des interviews de Joe Alves, Louis Gossett Jr, Lisa Maurer et Rupert Hizig et des casques de chantier aux couleurs du film (si,si je vous assure!). Pour ma part, j’ai adoré voir le réalisateur s’entretenir avec les cascadeurs Bobby Angelle (la doublure de notre Calvin adoré) et Betty Raymond (dans le rôle d’Ethel)… Mais rien de comparable avec le choc des quelques secondes de plans en Electronic Compositing dont nous avons parlé en début de semaine. C’est bien simple, je n’arrive toujours pas à m’en remettre!!!